L’école Jacques-Ouellette offre des services spécialisés aux élèves « handicapés par une déficience visuelle » selon les normes établies par le MELS (code de difficulté 42).
Pour déclarer un élève « handicapé par une déficience visuelle », les trois conditions suivantes sont essentielles :
- D’abord, une évaluation diagnostique doit avoir été réalisée par un médecin ophtalmologiste ou par un optométriste. Elle doit révéler, pour chaque œil, une acuité visuelle d’au plus 6/21 ou un champ de vision inférieur à 60 dans les méridiens 90 et 180, et ce, en dépit d’une correction au moyen de lentilles ophtalmiques appropriées, à l’exclusion de systèmes spéciaux et des additions supérieures à +4,00 dioptries.
- Ensuite, des incapacités et des limitations doivent découler de sa déficience visuelle et se manifester sur le plan scolaire. Elles s’observent sur les plans de la communication et de la locomotion, ainsi que dans la participation aux activités de la vie quotidienne. Ces incapacités et ses limitations restreignent ou empêchent les apprentissages de l’élève au regard du Programme de formation de l’école québécoise ainsi que le développement de son autonomie et de sa socialisation.
- Enfin, des mesures d’appui doivent être mises en place pour réduire les inconvénients dus à la déficience visuelle de l’élève, c’est-à-dire pour lui permettre d’évoluer dans le milieu scolaire malgré ses incapacités ou ses limitations. Ces mesures d’appui doivent se traduire par le recours à des moyens adaptés en fonction des besoins et des limitations de l’élève, et déterminés dans la démarche du plan d’intervention, que ce soit par l’enseignement, des programmes, du matériel ou de l’aide technique. De plus, des services supplémentaires doivent être dispensés. À l’élève « handicapé par une déficience visuelle », ces services supplémentaires sont donnés de façon régulière, en fonction de ses besoins.
Extrait de « L’organisation des services éducatifs aux élèves à risque et aux élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA) », Gouvernement du Québec, ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, 2006 (pp. 11 et 19).